astrologie et religion

La religion chaldéenne était la religion de l'empire de Babylone (actuellement le sud de l'Iraq).
Je ne me souviens plus des histoire des dieux et des héros de cette religion, parce que je m'intéressais principalement au rapport avec l'astrologie.
Elle rejoint les religions karmiques d'aujourd'hui, comme le bouddhisme, le lamaïsme et l'hindouisme.

L'âme voyage d'existence en existence, jusqu'à avoir appris toutes les leçons que nous devons apprendre sur cette terre,
avant d'accéder à un monde supérieur, pour continuer à apprendre, jusqu'à ce que l'entité (l'âme) atteigne un niveau spirituel parfait.
Donc elle se réincarne de vie en vie, puis change de monde pour poursuivre son développement.



Les Chaldéens s'intéressaient principalement à la réincarnation sur notre terre.
D'après eux, comme dans toutes les religions karmiques, l'entité choisit les critères avant la réincarnation ; elle se fixe les objectifs à atteindre pour apprendre les leçons à assimiler dans cette future existence.

Voilà la définition exacte du mot : "destin".
Le destin représente les projets que l'âme espère réaliser dans l'existence présente. Mais rien ne garantit qu'elle y arrivera,
car l'homme est libre de choisir... et de se tromper de voie, poussé par les forces de l'inconscient, leurré par les distractions
et les mauvaises influences, etc.
Si elle échoue, elle recommencera ; comme on redouble à l'école, si on rate une année scolaire, il faut la refaire ;
et on recommencera autant de fois que nécessaire.

Pour les Chaldéens, chaque signe du zodiaque correspond à une vie. Le cycle des réincarnations commencent avec le bélier,
pour finir avec les poissons.
Le dernier signe est le plus terrible, comme si l'âme voulait tenter l'impossible avant de se réincarner dans un monde supérieur.
Beaucoup de clochards sont des poissons ; les grandes victimes de passions sentimentales malheureuses sont souvent de ce signe.
Les échecs sont nombreux, comme si les épreuves choisies sont trop dures : la vie finit sur une faillite, un dépôt de bilan.

Dans ce cas, l'âme recommence son cycle dans le zodiaque, en se réincarnant dans le signe du bélier, pour refaire tout le tour.
Les autres motifs de faillite sont les drogues et le suicide. Quelqu'un qui met volontairement fin à ses jours, capitule devant la vie,
tout comme un drogué à l'héroïne ou un alcoolique, qui s'enfuit dans un monde artificiel pour finir son temps.

Les variantes d'un signe sont infinies, car la position des planètes au moment de la naissance est de première importance.
Les planètes portent des noms de la mythologie romaine ; évidemment, les Chaldéens employaient les noms de leurs dieux à eux.
L'astrologie ne fait pas de différence, puisqu'il s'agit avant tout de forces de l'inconscient.

Par exemple, la planète Mars est lié aux attributs du dieu Mars, le dieu de la guerre : l'agressivité, la fougue, le courage, etc.
La lune est liée à Diane, la déesse de la chasse et de la magie : la vie émotive, l'intuition, la sensibilité aux dons occultes, etc.

La position des planètes définit les critères :
l'âme, en choisissant le moment exact du moment et de l'endroit de naissance, choisira de s'incarner dans un corps plus ou moins fort ( position du Soleil, Jupiter) un esprit plus ou moins fin et vif (position de Vénus, Lune), et plus ou moins sensible aux pulsions de l'inconscient (position de Neptune, Pluton).
En astrologie, il ne faut jamais perdre de vue que c'est l'âme qui choisit les épreuves à vivre et les buts à atteindre, avant la naissance, avant de s'incarner.
[sources : ABC de l'astrologie karmique (Laurence Larzul) Ed. Granger]