France 1970
genre : comédie dramatique
titre original : Heureux qui comme Ulysse
réalisation : Henri Colpi
distribution : Fernandel, Rellys, Évelyne Séléna
durée : 1 h 30 mn
Antonin, un garçon de ferme dans la vallée du Rhône, doit amener le vieux cheval
Ulysse à Arles pour qu'il finisse à la corrida puis à la boucherie.
Mais en partant avec lui, dans les champs, à pied, comme d'habitude, il prend la direction de la ville.
Sur la route, au premier carrefour principal, au lieu de prendre la route d'Arles,
il craque en bifurquant pour suivre celle de la Camargue, la route de la liberté, pour Ulysse.
Un ouvrier agricole est mal payé, à la fin de sa carrière, il n'a pas grand chose.
Antonin a fait pratiquement toute sa vie avec Ulysse comme seul ami.
Arles représentait la fin du chemin pour le cheval et le comble de la misère pour l'homme.
Ce film me rappelle un gars de la tôlerie qui amena son chien chez le vétérinaire pour l'euthanasier.
En arrivant devant le cabinet, il a fait demi-tour pour repartir sur les chapeaux de roue.