Un moyen très efficace pour soulager des douleurs chroniques osseuses
est l'emploi de recettes de bonnes femmes.
"Bonnes femmes" dans le sens étymologique,
de "bonae famae" : de bonne réputation ;
et non des remèdes de sorcières.
Essayez les onguents à base de feuilles d'orme, ou de marjolaine.
L'onguent d'orme à base de graisse produit un soulagement durable,
alors que la marjolaine à base d'huile d'olive offre un soulagement immédiat, mais très court,
environ 1/2 heure à 1 heure.
L'avantage de la marjolaine est qu'elle te permet de finir un travail urgent,
avant d'être cloué au lit par une sciatique ou une lombalgie aigüe.
Pour faire un onguent de feuilles d'orme :
- localiser l'arbre dans la forêt
- récolter les feuilles
- hacher les feuilles le plus finement possible
- chauffer dans une casserole du Saint-Doux ou de la graisse d'oie
- ajouter les feuilles hachées
(pour une bonne concentration, il faut "épuiser" la graisse,
c'est à dire ajouter des feuilles jusqu'à ce qu'il ne reste
qu'un minimum de graisse pour éviter de brûler les feuilles)
- laisser mijoter à feu doux pendant 1 heure
- tamiser en pressant le produit avec un pilon pour extraire la graisse
dans un récipient (il faut presser les feuilles hachées au maximum)
- laisser refroidir
la recette de marjolaine :
- hacher les feuilles le plus finement possible
- chauffer de l'huile d'olive dans une gamelle
(j'insiste : il faut prendre de l'huile d'olive)
- continuer comme avec la recette d'orme
Les cataplasmes sont une autre technique, plus rudimentaire.
La particularité de l'onguent de feuilles d'orme est l'utilisation de la graisse,
qui permet au corps d'absorber les propriétés anti-inflammatoires de la plante
très facilement, via les pores de la peau.
J'avais essayé l'onguent de feuilles d'orme sur mon vieux berger allemand plein de rhumatismes.
Quand j'ai vu qu'il allait mieux, je l'ai utilisé pour moi et pour les autres.
Les résultats sont épatants.
Naturellement, une plante fraîche sera toujours l'idéale,
surtout celle d'un petit jardin : c'est du 100% bio.
Pour le Saint-Doux, normalement, on en trouve dans tous les hypermarchés,
mais il faut en demander à une vendeuse.
En Alsace, on a aucun problème pour en trouver.
La raison est simple : il en faut pour la choucroute !
En Belgique, par contre, je pense qu'il faut en chercher
dans les quartiers où on mange bien.
Citation:
ben, de toute façon je demande ah môman étant dans les ardennes
J'ai cité le Saint-Doux, parce qu'autrefois,
c'était la graisse la plus commercialisée en France ;
mais en Belgique, vous avez certainement un équivalent.
Pourtant, il existe encore une autre solution :
la technique de base de l'ancienne génération.
Il suffit d'aller dans la première boucherie, pour acheter du gras,
en précisant au boucher qu'on veut en faire de la graisse
(sinon il pensera bien faire en laissant de la chair).
Ensuite, tu nettoyes le gras que tu coupes en petits morceaux
pour passer le tout dans la moulinette.
Dans une grande gamelle, genre cocotte-minute, tu laisses mijoter à feu doux,
jusqu'à ce que la graisse se liquéfie.
Puis tu laisses refroidir un peu (mais pas trop) pour transvaser dans des bocaux.
Dès que c'est bien froid, tu mets le couvercle dessus.
Pour les onguents, il faut une graisse pure ;
les graisses commerciales ont souvent des adjuvants pour le bon goût ;
il faut les éviter, car on emploie la graisse pour que le corps puisse absorber
le pouvoir des plantes.
Après tout, en faisant la graisse toi-même, tu seras certaine d'utiliser un produit pur.
Citation:
vous faites de la choucroute avec du saint doux?
C'est le grand secret de la choucroute alsacienne.
Aujourd'hui, on n'utilise plus le Saint-Doux directement pour la choucroute,
mais il serait impensable de ne pas en mettre pour les diverses viandes
qui l'accompagne.
Je compte sur votre discrétion,
sinon un jour, la choucroute belge sera meilleure que la nôtre.
Et puis, on ne se méfiera jamais assez de la CIA !