France 2012
genre : drame
titre original : les adieux à la reine
réalisation : Benoît Jacquot
distribution : Léa Seydoux, Diane Krüger, Virginie Ledoyen, Xavier Beauvois
durée : 1 h 40 mn
Peu avant la révolution, à Versailles, Sidonie est engagée comme lectrice
au service de la reine Marie-Antoinette, maudie par le peuple qui l'appelle "l'Autrichienne".
Sidonie séduit la reine en espérant pouvoir écarter sa rivale mais la prise de la Bastille
déclenche la fuite de la noblesse du palais de Versailles.
Sidonie déchante âprement de son idole royale qui devient égoïste et mesquine
pour sauver sa tête couronnée.
Ce film a fait couler beaucoup d'encre à sa sortie, il a été vanté jusqu'à être élu
"meilleur film 2012" pour le cinéma français, du moins.
Les critiques ont soutenu favorablement la conception de la reine,
différente de l'Histoire, du réalisateur ; Marie-Antoinette sous une nouvelle lumière,
la dernière reine de France valorisée par le 7ème art.
J'attendais impatiemment de voir ce film... les actrices principales sont du haut de gamme ;
de plus, il est français comme moi et les départements bananiers d'outre-mer.
Pourtant mon attitude était mitigée après avoir assisté aux adieux à la biche royale.
Les Françaises se défendent bien à l'écran, notre histoire révolutionnaire a enflammé
le monde entier, mais le gros défaut de notre cinéma est sa profondeur,
nous insistons trop sur les sentiments et les états d'âme pour réussir à détrôner Hollywood,
la reine mondiale du cinéma ; nous avons réussi des coups de maître avec certaines
de nos parutions, mais "l'adieu à la reine" n'en fait malheureusement pas partie.
A l'instar de mes compatriotes révolutionaires, des historiens et tout en me fiant aussi
à cette conception hypermoderne, je me vois dans l'obligation de reconnaître
que notre ultime reine était une bougre de s..... complètement fasco !
Néanmoins, je reconnais aussi avoir été touché par le destin de cette jeune lectrice ;
ma compassion pour elle m'inspire pour une nouvelle version en braquant les projecteurs
sur elle et non sur la noblesse décadente.